Les conserveries, de l’atelier à l’usine – Années 1930 – 1960
Réalisateur
Alain Pichon
Documentaire / France / 2023 / 56’
Production
Cinémathèque de Bretagne et Festival Pêcheurs du monde
Cycle l’image du pêcheur à travers le cinéma documentaire
A l’aube du cinéma, le monde de la mer a fasciné les réalisateurs amateurs et professionnels. Ces derniers ont saisi des images, des instantanés, sans doute conscients de la fugacité d’une communauté maritime et des changements qui la bousculent. Ces films ont parfois été sauvegardés, en particulier par les cinémathèques.
Pour le deuxième volet de ce cycle, Alain Pichon, réalisateur de Septembre 1930. Thoniers dans la tempête et deVoiliers en pêche. Années 30-40, s’est à nouveau plongé dans les archives de la Cinémathèque de Bretagne afin de retrouver les traces filmées des conserveries des années 1930 aux années 1960. Des années où les petites unités de production dominent, jusqu’aux années de l’avènement des usines. Aidé par son équipe, Il en a fait un montage inédit et original où les univers de travail se succèdent.
Projection accompagnée par la Cinémathèque de Bretagne d’un film inédit réalisé par Alain Pichon à partir des films des collections de la Cinémathèque de Bretagne.
Depuis 35 ans, la Cinémathèque de Bretagne a pour mission la conservation du patrimoine cinématographique et audiovisuel de Bretagne. Grâce à la collecte des films tournés en Bretagne ou par des breton·es, la Cinémathèque de Bretagne assure la préservation, la sauvegarde, l’indexation dans une base de données, la valorisation et la mise à disposition de ces fonds. Plus de 7 200 films sont accessibles gratuitement sur son site internet www.cinematheque-bretagne.bzh

Après une introduction qui mène du port à la conserverie, on y découvre l’atelier, le processus de fabrication des conserves, les conditions de travail, les techniques qui se diffusent et, finalement, les évolutions qui mènent à l’industrialisation des conserveries et à l’enfer des usines.
Successivement, en noir et blanc et avec bruitages, muet, avec Louise et de Mauricette à la fin des années 40, muet à nouveau jusqu’à la fin des années 50, en couleur avec la musique de Camille Saint Saëns puis avec le bruit et le vacarme dans les années 60, avec Gabrielle dans les années 90, ce film montre les effets de la modernisation dans les conserveries et ses conséquences sur les conditions de travail des femmes.